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Blablacar était déjà leader du covoiturage en Russie. Souhaitant étendre sa stratégie de présence dans le pays, elle annonce avoir fait l’acquisition d’une société locale, Busfor, le premier site de vente en ligne de billets de cars longue distance.

Blablacar souhaite devenir une plateforme de transport multimodale

Avec ce rachat à 100% de la société Busfor, Blablacar va pouvoir étoffer son portefeuille de prestations en ayant une plateforme de vente de billets de cars pour les trajets longue distance.

« Notre objectif est de devenir une vraie plateforme multimodale de transports routiers »

Nicolas Brusson – PDG de Blablacar

L’opération financière n’est cependant pas encore réalisée. Cependant, Mr Brusson, compte conclure l’acquisition d’ici la fin de l’année auprès de Busfor et des fonds d’investissements. Bien que n’indiquant ni le montant de l’opération, ni les acteurs y participants, il affirme que ca sera « le plus grand rachat dans l’histoire de Blablacar ! »

Des contrats déjà passés avec 400 autocaristes

L’approche de Blablacar avec les cars en Russie n’est pas réellement nouvelle. Depuis près d’un an, l’opérateur a inclus une offre de bus sur sa plateforme, suite à des contrats conclus avec près de 400 autocaristes Russes.

Mais, avec l’acquisition de Busfor, elle va franchir un palier important en terme de chiffres.Sa plateforme internet met en effet en relation les clients avec pas moins de 7000 transporteurs en Russie, mais aussi dans plusieurs pays voisins.

Cependant, la particularité du marché Russe est qu’il fonctionne majoritairement “offline” , avec près de 80% des billets vendus à bord des gares, et des caisses de gares routières. Un levier que Mr Buisson compte bien exploiter: « En combinant la technologie de Busfor et le pouvoir de distribution de Blablacar, nous allons accélérer la transformation du marché vers le on-line ».

Historiquement, Blabacar a eu un rapport particulier avec la Russie, car il s’agissait de son premier marché hors union Européenne.

Grâce à cette acquisition, il compte mieux monétiser le pays, car actuellement, les paiements des trajets en covoiturage se font cash entre passagers et chauffeurs, donc sans commission.

Yvan Dupuy